Classer les idées
Bien présenter son travail
ETABLIR LE PLAN DU DEVOIR
Lire le texte très attentivement, plusieurs fois.
Cette lecture indique les différentes parties du devoir.
Une rédaction comprend :
L’introduction
Le devoir proprement dit
La conclusion
Exemple :
Devoir à traiter : «Vous accompagnez votre père, ou un ami, à la chasse. Les préparatifs. La marche à travers champs. Une perdrix !... Le retour....
a) Introduction : Nous nous préparons : le chasseur, moi-même, le chien...
b) La chasse :
La marche à travers champs, à la recherche du gibier.
Enfin le premier gibier est levé !
La chasse se poursuit.
C) Conclusion : La joie ou la déception du retour.
CHERCHER LES IDEES ET LES CLASSER DANS CHAQUE PARAGRAPHE
Avant de rédiger le devoir, réfléchir, se poser des questions. A quelle occasion ? Quand ? Comment ? etc.... Je note au brouillon les réponses à ces questions, dans chaque partie.
Introduction. Je pars à la chasse. A quelle occasion ? Avec qui ? Le chasseur. Comment est-il vêtu ? Comment est-il équipé ? Son chien, que fait-il en attendant le départ ?
La chasse. La marche à travers champs. Où ? Comment ? Ce que l’on voit, entend. Le premier gibier, que fait le chien ? Le chasseur ? Que se passe-t-il ? (le gibier est tué ou court encore).
La chasse continue. Quel gibier rencontre-t-on ? Que tue le chasseur ?
Conclusion. Le retour. Comment revenez-vous (joyeux, déçus, fatigués). L’arrivée à la maison. Comment êtes-vous accueillis ?
REDIGER LE DEVOIR
Ecrire correctement, sur un cahier de brouillon, les idées trouvées.
Relire le devoir, et corriger les fautes d’orthographe, de style. Utiliser le dictionnaire.
Recopier le travail corrigé sur un cahier de français.
BIEN PRESENTER SON TRAVAIL
Ecrire le mieux possible.
Disposer convenablement le devoir.
Commencer chaque paragraphe en retrait de la marge. Sauter une ligne entre deux paragraphes.
LIRE UN BON EXEMPLE
(Devoir d’élève - Année 1950)
Depuis longtemps, papa m’a promis de m’emmener à la chasse. Enfin, le jour tant attendu arrive. J’endosse pour la circonstance mon blouson de gros lainage marron, je chausse mes bottes de caoutchouc : il va falloir marcher dans la terre humide. Papa revêt sa tenue de chasse : brodequins et guêtres de toile, culotte de cheval, veste de velours à grande poche dans le dos. Sa cartouchière, bien garnie le ceinture. Le carnier sur le dos et son fusil, un seize à deux coups, sur l’épaule, le voilà prêt à partir. Rita, le petit cocker, trépigne de joie et saute à la porte de la cour.
Nous partons. Il est tôt, cependant, papa marche d’un bon pas. J’ai peine à le suivre, mais je ne voudrais pas le lui avouer. Rita ne perd pas son temps. Elle court en tous sens ; le nez bas, sa courte queue toujours en mouvement. Le gibier ne se montre pas...
Soudain, la chienne s’arrête. Papa se tient prêt à épauler. J’ose à peine respirer. Sur un signe du chasseur, Rita s’élance. Une volée de perdreaux s’enfuit en tous sens, le carnier restera vide. Il nous faut reprendre notre marche. A chaque instant, je crois apercevoir un lièvre, un faisan. Cette fois, j’en suis sûr ! C’est bien un lapin qui montre sa petite queue blanche. Malheureusement, il est trop loin et papa ne peut pas le tirer. Nous devons nous contenter de la petite grive qui s’envole, entre deux rangs de vigne, à quelques mètres de nous. Sur un coup de fusil, elle s’abat, et Rita, toute joyeuse, la rapporte bien vite...
Exercices
A/ Le vent souffle avec violence. Sur le chemin de l’école je m’étonne de la force du vent ; les arbres... (montrez la violence du vent à l’aide de cinq ou six phrases).
B/ Je profite de mon mercredi pour me promener dans la campagne. Une forte pluie survient... (continuez).
C/ Pour le sujet : «Il a fait du vent toute la nuit.» Jacques a établi le plan ci-après :
1/ Au réveil le matin (les dégât).
2/ Le vent, la nuit (les bruits).
3/ En arrivant à l’école (réflexions des camarades).
4/ Dans le jardin.
5/ Sur le chemin de l’école.
Rétablissez dans l’ordre logique les cinq parties du devoir.
D/ Lisez le texte suivant :
«Un bel oiseau de nuit.
Il était presque blanc, gigantesque. Il marchait en soulevant ses pieds noyés de plumes, ses pieds durs d’oiseau qui rendaient le son d’un pas humain. Le haut de ses ailes lui dessinait des épaules d’homme, et deux petites cornes de plumes, qu’il couchait ou relevait, tremblaient comme des graminées au souffle d’air de la lucarne. Il s’arrêta, se rengorgea, et toute la plume de son visage magnifique enfla autour de son bec fin.» (Colette)
Voyez comme l’auteur, à l’aide de comparaisons, nous a présenté l’oiseau d’une manière imagée. A votre tour décrivez un animal des bois : écureuil, lapin, renard etc.....
TEXTE DE REDACTION
Une violente tempête s’est déchaînée toute la nuit. Les bruits qui te parviennent te prouvent que les dégâts que subissent les arbres, les plantes du jardin, les toitures... Le matin, vous êtes debout plus tôt que de coutume. Vous constatez les dégâts...