dimanche 29 septembre 2013

Remarques sur les voyelles et les consonnes


 
1/ Il y a trois sortes d’ «e» :

L’e muet, comme dans monde, semaine.

L’e fermé, comme dans bonté, cocher.

L’e ouvert, comme dans succès, pelle, tête.





2/ L’ «y» s’emploie pour un «i» ou pour deux «i».


L’ «y», non précédé d’une voyelle, se prononce comme un i :

yeux, jury, analyse.



Après une voyelle, l’ «y» se prononce comme deux i :

pays, paysan.





Néanmoins dans quelques mots, l’ «y», quoique précédé d’une voyelle, a le son d’un i simple :

Bayard, Bayonne, Cayenne, bruyère, etc.






3/ La consonne «h» est muette ou aspirée.

Elle est muette quand on ne l’entend pas dans la pronociation :

homme, honneur, théâtre.




Elle est aspirée quand elle fait prononcer avec aspiration la voyelle
suivante :

le héros, la haine.






4/ Le  double v «w» a été emprunté à l’anglais et à l’allemand.

Il se prononce ou dans les mots d’origine anglaise :

Whist, Washington ;


et v dans les mots d’origine allemande :

Wagram, Wagner.








Diphtongue


Une diphtongue est la réunion de deux sons que l’on entend très distinctement et successivement, bien qu’ils n’exigent qu’une seule émission de voix : pied, violon, ouate.



Syllabes :

On appelle syllabe une ou plusieurs lettres qui se prononcent d’une seule émission de voix.

Ainsi bon n’a qu’une syllabe, Fran-ce a deux syllabes.