1/ Il y a trois sortes d’ «e» :
L’e muet, comme dans monde, semaine.
L’e fermé, comme dans bonté, cocher.
L’e ouvert, comme dans succès, pelle, tête.
2/ L’ «y» s’emploie pour un «i» ou pour deux «i».
L’ «y», non précédé d’une voyelle, se prononce comme un i :
yeux, jury, analyse.
Après une voyelle, l’ «y» se prononce comme deux i :
pays, paysan.
Néanmoins dans quelques mots, l’ «y», quoique précédé d’une voyelle, a le son d’un i simple :
Bayard, Bayonne, Cayenne, bruyère, etc.
3/ La consonne «h» est muette ou aspirée.
Elle est muette quand on ne l’entend pas dans la pronociation :
homme, honneur, théâtre.
Elle est aspirée quand elle fait prononcer avec aspiration la voyelle
suivante :
le héros, la haine.
4/ Le double v «w» a été emprunté à l’anglais et à l’allemand.
Il se prononce ou dans les mots d’origine anglaise :
Whist, Washington ;
et v dans les mots d’origine allemande :
Wagram, Wagner.
Diphtongue
Une diphtongue est la réunion de deux sons que l’on entend très distinctement et successivement, bien qu’ils n’exigent qu’une seule émission de voix : pied, violon, ouate.
Syllabes :
On appelle syllabe une ou plusieurs lettres qui se prononcent d’une seule émission de voix.
Ainsi bon n’a qu’une syllabe, Fran-ce a deux syllabes.