L’orthographe est l’art décrire sans faute les mots d’une langue.
L’orthographe est régie soit par les règles grammaticales, soit par les exigences de l’usage.
De là, deux sortes d’orthographes :
l’orthographe de règles
et
l’orthographe d’usage.
L’orthographe de règles consiste dans l’observation de certains principes de grammaire, comme l’accord, la marque du pluriel, la formation du féminin dans les noms, les adjectifs et les participes, etc...
L’orthographe d’usage n’obéit, pour ainsi dire, à aucune règle grammaticale. On l’acquiert en lisant fréquemment les bons auteurs.
L’étymologie et la dérivation sont des fondements de l’orthographe d’usage.
La dérivation offre un moyen pratique de trouver l’orthographe du radical.
Par exemple :
tard emprunte de «d» final aux mots tarder, tardif ;
art emprunte le «t» aux mots artiste, artisan.
Quand on écrit des participes ou des adjectifs masculins, c’est dans leur féminin qu’il faut, dans la plupart des cas, prendre la lettre finale du masculin.
Exemple :
fécond, féconde ;
soumis, soumise ;
décrépit, décrépite ;
vert, verte ;
pervers, perverse.
Il y a des exceptions, et l’on trouve dans certains dérivés des lettres caractéristiques qui ne figurent pas au primitif :
abri, abriter ;
favori, favorite ;
clou, cloutier ;
jus, juteux ;
filou, filouterie ;
indigo, indigotier,
etc...