Ai
Les noms féminins terminés par le son final «ai» prennent un «e» :
claie, raie, etc...
Excepté : paix.
Au
Les noms dont le son final est «au», au singulier, s’écrivent par «eau» :
bateau, château, etc...
Excepté : boyau, étau, fabliau, gluau, gruau, hoyau, joyau, landau, sarrau, tuyau.
B, D, G
On double les lettres «b, d, g» dans les mots suivants et leurs composés :
abbé, rabbin, sabbat ; addition, adduction, bouddhisme, reddition ; agglomérer, agglutiner, aggraver, suggérer.
B, M, P
Dans le corps d’un mot, devant les lettres «b, m, p» on met un «m» et non un «n» :
pompe, tambour, emmener,
Excepté dans les mots bonbon, bonbonne, bonbonnière, embonpoint, néanmoins.
C
On double ordinairement le «c» après «ac, oc, suc» : accabler, occasion, succès, etc...
Exceptions principales : acacia, académie, acajou, acanthe, acolyte, acopte, aconit, acoustique ; ocre, oculaire ; sucre et leurs composés.
É
Les noms féminins terminés par le son aigu «é» prennent un «e» muet : saignée, allée etc...
Exceptions : amitié, initié, moitié, pitié, psyché.
Au contraire, les noms féminins terminés par «té» ne prennent pas l’ «e» muet : bonté, charité, etc..
Exceptions : bractée, dictée, jetée, montée, nuitée, portée et ceux qui expriment une idée de contenance : charretée, pelletée, etc...
EUR
Les noms en «eur» s’écrivent sans «e» à la fin : lutteur, voltigeur, etc...
Exceptions : beurre, babeurre, demeure, heure, leurre, chantepleure.
F
On double la lettre «f» dans les syllabes «af, ef, of, if, uf, ouf» : affaire, effort, siffler, offre, souffle, truffe, difficile, suffire, souffrir.
Principales exceptions : afin, Afrique, ; éfaufiler ; bifurcation, fifre, persifler ; soufre pantoufle, moufle, boursoufler ; manufacture, nénufar (1), usufruit, tartufe et leurs composés.
(1) L'Académie Française a écrit « nénufar » de 1762 jusqu'en 1935 (huitième édition de son Dictionnaire) et les rectifications orthographique du français en 1990 préconisent de revenir à cette orthographe du fait de l'origine «arabo-persane» du mot (nīnūfar), car le digramme ph serait conforme avec une translittération du phi(φ) du grec ancien mais pas du fāʾ (ﻑ) arabe.
En adoptant la graphie « nénuphar » dans la huitième édition de leur Dictionnaire (achevée en 1935), les Académiciens se seraient laissé aller à un rapprochement sémantique avec les nymphes (ces dernières partageant avec les nénuphars un attrait certain pour l’eau), mais également avec le genre Nymphaea, qui est celui de certains nénuphars. Dans son propre dictionnaire, Émile Littré a comme entrée principale «nénufar», mais cite également nénuphar «d'après l'usage des botanistes»1. Cette dernière graphie figurait déjà dans les dictionnaires de Thomas Corneille, Trévoux, Jean Nicot, Antoine Furetière.
I
Les noms féminins dont le son final est «i» prennent un «e» : poésie, jalousie, etc...
Excepté : brebis, fourmi, la merci, nuit, perdrix, souris.
L
On double la lettre «l» dans la syllabe «il» : illustre, illégal, etc...
Exception : île, ilote et leurs composés.
M
On double la lettre «m» dans les syllabes «im, com» : immense, commerce, etc...
Principales exceptions ; image, imiter, comédie, comestible, comice, comique, comité et leurs composés.
P
On double le «p» dans les syllabes «ap, op, sup» : appel, opposer, supposer, etc...
Principales exceptions : apaiser, apercevoir, apitoyer, aplanir, aplatir, aposter, âpre, après, apostiller, apurer, suprême et leurs composés.
R
On double la lettre «r» dans la syllabe «ir» : irriter etc...
Exceptions : iris, irascible, ironie, iroquois et leurs composés.
Son (zon)
Les mots qui ont pour son final «zon» prennent «s» : maison, poison, etc...
Excepté : gazon, horizon et leur composés.
T
On double le «t» dans la syllabe «at» : attacher, attention, etc...
Principales exceptions : atelier, athée, atome, atermoyer, atours, atout, être, atroce, atrophie et leur composés.
U
Les noms féminins en «u, ou», prennent un «e» muet : tortue, avenue, boue, roue, etc...
Exceptions : bru, glu, tribu, vertu ; toux.