La ponctuation porte de la clarté dans le discours écrit
et marque aussi les poses que l’on doit faire en lisant.
Il y a six principaux signes de ponctuation, qui sont :
-la virgule,
-le point-virgule,
-les deux points,
-le point,
-le point d’interrogation,
-le point d’exclamation.
La virgule indique une petite pause et s’emploie :
1/ Pour séparer les parties semblables d’une même phrase, c’est-à-dire les noms, les adjectifs, les verbes, etc... qui ne sont pas unis par les conjonctions et, ou, ni.
Exemple : La mouche va, vient, fait mille tours.
2/ Avant et après toute réunion de mots que l’on peut retrancher sans changer le sens de la pharse.
Exemple : Un ami, don du ciel, est un trésor précieux.
3/ Après les mots mis en apostrophe.
Exemple : O France, que tu es belle !
Le point-virgule indique une pause moyenne.
Il s’emploie pour séparer entre elles les parties semblables d’une même phrase.
Exemple : Le travailleur gagne sa vie ; le paresseux vole la sienne.
Les deux points s’emploient :
1/ Après un membre de phrase qui annonce une citation.
Exemple : Personne ne peut dire : je suis parfaitement heureux.
2/ Avant une phrase qui développe celle qui précède.
Exemple : Laissez dire les sots : le savoir a son prix.
3/ Avant une énumération.
Exemple : Voici notre histoire en trois mots : naître, souffrir, mourir.
Le point indique une grande pause.
Il s’emploie après une phrase entièrement terminée.
Exemple : L’amour du travail en adoucit la fatigue.
Le point d’interrogation s’emploie a la fin de toute phrase qui exprime une demande.
Exemple :
Que dites-vous ?
Où allons-nous ?
Le point d’exclamation s’emploie après les interjections et à la fin des phrases qui marquent la joie, l’admiration, la douleur, etc...
Exemple :
Bravo ! c’est très bien !
Oh ! que cela est beau !
Outre ces six signes de ponctuation, on distingue encore :
Les points de suspension qui s’emploient quand une émotion, une pensée soudaine vient occuper l’esprit et l’empêcher d’achever une phrase commencée.
Exemple : Quant à vous... mais je vous le dirai demain.
La parenthèse qui sert à isoler, au milieu d’une phrase, des mots étrangers au sens général.
Exemple : La peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom) faisait aux animaux la guerre.
Les guillemets qui se mettent au commencement et à la fin d’une citation.
Exemple : D’Assas s’écria : «Auvergne, tirez, ce sont les ennemis !»
Le tiret qui marque le changement d’interlocuteur dans le dialogue et remplace les mots dit-il, répondit-il, etc...
Exemple :
«Qu’est cela ? lui dit-il.
-Rien.
-Quoi ! rien ?
-Peu de chose»