jeudi 27 février 2014

Homonymes






On appelle homonymes des mots qui ont une même prononciation, mais une signification différente.


Exemple : maire, mer, mère.





Les homonymes qui ont une orthographe semblable sont dits homographes.

Exemple

bière (boisson)

bière (cercueil)







Association des idées







On appelle association des idées l'opération par laquelle une image amène dans l'esprit d'autres images ayant avec elle des rapports plus ou moins directs.



C'est ainsi que le mot soldat éveille dans l'esprit les idées de caserne, armée, camp, bataille, fusil, canon, etc...





Famille de mots








On appelle famille de mots l'ensemble de tous les mots ayant une racine commune.

Ainsi le mot "temps" a donné naissance à : temporel, tempête, tempétueux, longtemps, printemps etc...

Tous ces mots ont, en effet, un air de famille. Tous sont caractérisés par la syllabe temps, qui reproduit la racine.



Remarque : Il arrive souvent que les mots d'une même famille n'ont pas le même radical.


Cela provient de ce que certains mots dérivent directement du radical latin, grec, etc..., et certains autres du radical français qui en est lui-même dérivé.


Ainsi

fructifier, fructueux, etc... ont pour radical fruct du latin fructus

et 

fruitier, fruiterie ont pour radical le français fruit dérivé de fructus.





lundi 17 février 2014

Etymologie et dérivation - Agmentatifs - Diminutifs - Péjoratifs




Augmentatifs




Quelques suffixes ajoutent aux radicaux une idée de grandeur. 
C'est pour cela qu'on les nomme suffixes augmentatifs.

Ainsi le suffixe "agne" ajouté au radical "mont" forme montagne, qui veut dire grand mont.








Diminutifs


Certains suffixes diminuent l'idée exprimée par le radical. 
On les appelle suffixes diminutifs.

Ainsi le suffixe "ette", ajouté au radical "maison", forme maisonnette, qui veut dire petite maison.








Péjoratifs


D'autres suffixes ajoutent au radical une idée défavorable. 
On les appelle suffixes péjoratifs.

Ainsi le suffixe "assier", substitué au suffixe "ain" dans le mot écrivain, forme écrivassier, qui veut dire mauvais écrivain.




Etymologie - Dérivation






On donne le nom de dérivation a un procédé de langage qui consiste à former un mot en ajoutant un suffixe au radical.

Ainsi : formule, formation, formalité, sont des dérivés du radical forme.



La connaissance de la véritable signification des mots, au moyen des radicaux et des affixes, s'appelle étymologie.





dimanche 16 février 2014

Etymologie et dérivation - Mots composés







Les mots composés sont formés d'un radical et d'un préfixe, comme : 

faire


soit de deux mots simples, comme : 

oiseau-mouche.





Tantôt les mots simples qui forment un mot composé sont réunis par un trait d'union, tantôt l'usage les réunit en un seul.

Exemples : porte-plume, portefeuille.






Etymologie et dérivation - Affixes




Séparateur




Les affixes sont des particules, des mots qui viennent s'ajouter au radical pour en modifier le sens et former de nouveaux mots.

Il y a deux sortes d'affixes

1/ Les préfixes tels que

re, dé, sur, pré dis, etc....

qui se placent devant le radical.

Exemples : refaire, faire, surfaire, prévenir, disjoindre.




2/ Les suffixes tels que :

ade, age, ail, on, re, etc..., 

qui se placent après le radical.

Exemples : promenade, herbage, portail, bucheron, moulure.



Etymologie et dérivation - Racine et radical




Séparateur




De même qu'un tronc d'arbre donne naissance à ne multitude de branches, ainsi certains mots donnent naissance à plusieurs autres qui rappellent une idée commune.



Le mot primitif qui rappelle l'idée commune s'appelle racine. 

Le mot qui sert à en former plusieurs autres s'appelle radical.




Ainsi les mots

grande, grandeur, grandir, grandissons, etc...

ont pour racine le mot grand.





vendredi 14 février 2014

Remarques : Réduplication des consonnes




AI

Les noms féminins terminés par le son final "ai" prennent un "e" :

claie, raie, etc... 

Excepté : paix.







AU

Les noms dont le son final est "au", au singulier, s'écrivent par "eau" :

bateau, château, etc...

Exceptés : boyau, étau, fabliau, gluau, gruau, hoyau, joyau, landau, sarrau, tuyau.






B - D - G


On double les lettres b, d, g, dans les mots suivants et leurs composés : 

abbé, rabbin, addition, adduction, bouddhisme, reddition ; agglomérer, agglutiner,  aggraver, suggérer.





B - M - P

Dans le corps d'un mot, devant les lettres b, m, p, on met un "m" et non un "n" : 

pompe, tambour, emmener.

Exceptés dans les mots : bonbon, bonhomme, bonbonnière, embonpoint, néanmoins.






C

On double ordinairement le "c" après "ac", "oc", "suc" : 

accabler, occasion, succès, etc..

Exceptions principales : acacia, académie, acajou, acanthe, acolyte, acompte, aconit, acoustique ; ocre, oculaire, sucre et leurs composés.




É

Les noms féminins terminés par le son aigu "é" prennent un "e" muet : 

saignée, allée, etc...

Exceptions : amitié, inimitié, moitié, pitié, psyché...


Au contraire, les noms féminins terminés par "té" ne prennent pas l'"e" muet :

bonté, charité, etc...

Exceptions :  bractée, dictée, jetée, montée, nuitée, portée et ceux qui expriment une idée de contenance : charretée, pelletée, etc...






EUR

Les noms en "eur" s'écrivent sans "e" à la fin :

lutteur, voltigeur, etc....

Exceptions : beurre, babeurre, demeure, heure, leurre, chantepleure.







F

On double la lettre "f" dans les syllabes "af", "ef", "of", "if", "uf", "ouf" :

affaire, effort, siffler, offre, souffle, truffe, difficile, suffire, souffrir.

Principales exceptions : afin, Afrique ; éfaufiler ; bifurcation, fifre, persifler ; soufre, pantoufle, moufle, boursoufler ; manufacture, nénufar, usufruit, tartufe et leurs composés.






I

Les noms féminins dont le son final est "i" prennent un"e" :

poésie, jalousie, etc...

Exceptés : brebis, fourmi, la merci, nuit, perdrix, souris.






L

On double la lettre "l" dans la syllabe "il" :

illustre, illégal etc...

Exceptions : île, ilote et leurs composés.





M

On double la lettre "m" dans les syllabes "im", "com" :

immense, commerce etc..

Principales exceptions : image, imiter ; comédie, comestible, comice, comique, comité et leurs composés.





P

On double le "p" dans les syllabes "ap", "op", "sup" :

appel, opposer, supposer etc....

Principales exceptions : apaiser, apercevoir, apitoyer, aplanir, aplatir, aposter, âpre, après, apostiller, apurer, suprême et leurs composés.





R

On double la lettre "r" dans la syllabe "ir" :

irriter, etc..

Exceptions : iris, irascible, ironie, iroquois et leurs composés.







SON

Les mots qui ont pour son final "zon" prennent "s" :

maison, poison etc...

Exceptés :  gazon, horizon et leurs composés.






T

On double le "t" dans la syllabe "at" :

attacher, attention, etc...

Principales exceptions : atelier, athée, atome, atermoyer, atours, atout, âtre, atroce, atrophie et leurs composés.






U

Les noms féminins en "u", "ou" prennent un "e" muet :

tortue, avenue, boue, roue, etc...

Exceptions : bru, glu, tribu, vertu ; toux.